Les « raisons » sont propres à chacun mais nous font vaciller vers la même destination.
Les soirées en amis ce sont faite de plus en plus fréquente, tout était bon pour faire monter en moi cette sensation de bien être et surtout la naissance d’un personnage plus sociable, plus bavard et bien moins réfléchi. Je me suis enfoncé doucement, tout en gardant à l’esprit qu’un jour je devrai m’arrêter, sans décider de date mais juste si je sens que mon corps me le réclame.
J’ai rapidement consommé seul des quantités de plus en plus importante, tout type d’alcool, tout en respectant les prescriptions d’usage, comme l'eau dans la fameuse boisson anisée.
En quelque mois ces prescriptions ont disparu et ont fait place à boire pour boire, avec pour rappel cette citation "Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse." Alfred de Musset 1834
Au cours de la deuxième année, un matin au saut du lit, la surprise des premiers tremblements.
J’ai fait un bilan rapide avec pour verdict, ‘non, je ne voulais pas arrêter’. C’est mise en place une routine, je mentais sciemment à mon entourage, mes collègues et ma famille bien sur. Puis j’ai remplacer les divers breuvages par de la vodka, non pas pour son goût délicieux mais pour son côté moins odorant.
Après 5 cures et 2 post cure, j’ai pu tirer mon épingle du jeu, maintenant comme Obélix, je n’ai plus le droit à ce breuvage.
Plus de 10 ans maintenant que je vie une abstinence heureuse, je vous dis dix ans mais cela fait bien plus, je ne compte pas le temps qui passe, ça serait signe d’une nostalgie qui pour moi ne vaut pas la peine d’être citée. Mais cela est propre à ma personne.
Le déclencheur me demanderez vous, et bien simplement la mort qui est venue par trois fois toquer à ma porte, 3 DT causé par des sevrages brutaux sans cadre médical.
De part mon parcours, je connais les mensonges, les tromperies et autres carabistouilles inventé par mes semblables.
Ne soyez pas étonnée que je me dénomme toujours alcoolique car nous le sommes et le serons à vie. Ce n’est qu’une étiquette.
Je ne porte pas les stigmates physique de la maladie, j’ai eu cette chance d’avoir été épargné par toutes la panoplie des névrites.
Compréhension profonde : En tant qu'alcoolique abstinent heureux, j'ai une compréhension profonde des défis, des luttes et des émotions que vivent les personnes dépendantes. Cela me permet de mieux vous comprendre, vous les membres de l'entourage et d'établir des liens basés sur l'empathie et l'écoute.
Perspective réaliste : Mon expérience va vous offrir une perspective réaliste sur la nature de la dépendance à l'alcool. Cela va surement vous aider, vous les proches, à comprendre que la guérison n'est pas toujours linéaire et qu'il peut y avoir des rechutes.
Conseils pratiques : Je vais partager avec vous des conseils pratiques basés sur ma propre expérience de rétablissement, tels que des stratégies pour faire face aux moments difficiles, la communication efficace et la mise en place de limites saines.
Réduction de la stigmatisation : En partageant ici ma propre histoire, vous contribuez à réduire la stigmatisation associée à la dépendance. Cela peut vous encouragez à chercher de l'aide sans culpabilité et surtout sans honte
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